Avec l’avènement de « nouvelles » approches comme la communication non-violente, la nouvelle gouvernance, et les différentes formes de médiation, la facilitation ludique fait partie de la boite à outils.

Cette approche peu aider à accompagner une tension dans un collectif, mais pas que ! Bien souvent les serious games aident à faire connaissance, à se dévoiler, et ainsi créer des relations authentiques où il y a de la place pour les émotions, les rêves, les valeurs des uns et des autres. Un cas intéressant et de plus en plus fréquent, c’est la « vie ensemble » qui peut d’ailleurs prendre bien des formes.

Il y a le partage de l’espace, des ressources, des taches à réaliser et aussi du « pouvoir ». Tout ça peut générer des tensions dans un groupe, souvent par méconnaissance de l’autre, de son histoire, de ses peurs, de ses blessures, et souvent de ses contraintes plus ou moins plus ou moins « avouées » pour ne pas « déranger ».

Alors oui il y a la bonne vieille réunion du style « faut qu’on parle »… et là tout le monde sait que ça va chauffer ! L’issue est assez prévisible et les échanges sont tendus, chronophages, et surtout peu productifs…

Maintenant si le groupe décide mettre ça « en jeu » et finalement de s’amuser avec les épreuves qui confrontent le groupe dans son évolution et sa coopération… il y a de grandes chances que les participants déjà passent un bon moment, et souvent se laisse surprendre par ce que le Hasard fait remonter à leur conscience !

Dans la facilitation ou le coaching ludique, pas « d’inquisition » ! L’accompagnant et juste là pour aider les participants dans leurs questionnements et l’exploration de ce qui émerge du jeux ! De plus, la structure de ces serious games invitent à l’intelligence collective, ce qui là aussi évite à l’animateur de se retrouver dans une posture « inconfortable » !

Pour conclure, on peut dire que bien souvent ces ateliers amènent une meilleure connaissance de soi, de l’autre et de la situation. Ils permettent d’appréhender les épreuves de façon plus juste et plus réaliste. Et cerise sur le gâteau, ils génèrent de beaux passages à l’action, et non pas, par besoin mais par envie !